Le gouvernement s’en prend à nos dimanches

La pluie battante n’y a rien fait.

À l’appel de Clic-P, 2000 salariés ont défilé des Grands Magasins (9ème) à l’Hôtel de Ville. Clic-P, c’est un comité contre le travail du dimanche, créé par les premier-es concerné-es : les salarié-es des grandes enseignes qui entendent faire valoir leur droit au temps libre.

Ces chaînes commerciales sont bien servies par Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, qui vient de déposer son projet de loi sur le sujet : les commerces concernés pourraient faire travailler leur personnel 12 dimanches par an, au lieu de 5 aujourd’hui. Le ministre souhaite créer des « zones touristiques de dimension internationale», définies de manière vague, pouvant concerner tout type de lieu.

Par exemple, dans nos arrondissements, les salariés des gares du Nord, de l’Est et Saint-Lazare pourraient devoir sacrifier leur dimanche. Le gouvernement fait cause commune avec les grandes chaînes, ne prônant que le consumérisme et la loi de la jungle sociale.

Il se soucie bien moins de la survie des petits commerces, et de notre droit à un temps libre partagé. Le 16 décembre, Clic-P appelle à une nouvelle mobilisation. Une claque pour Macron ?

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