Atelier – rencontre : « Quel Front de gauche 13e pour septembre ? »
Mardi 1er juillet, 19h Ecole Fagon, 9 rue Fagon, Paris 13e Métro Place d'Italie
ET MAINTENANT… CONTRE LE FRONT NATIONAL (ET LA DÉPRIME !), QUE FAIRE ?
Le Parti de Gauche Paris 13evous invite à une rencontre-débat avec
Débat avec Hervé Kempf – NDDL, l’abandon, c’est maintenant !
Le collectif Paris 5e-13e contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes vous invite à
une RENCONTRE-DEBAT avec Hervé KEMPF, journaliste à Reporterre, auteur de Notre-Dame-des-Landes (publié au Seuil en 2014)
NOTRE-DAME-DES-LANDES, L’ABANDON, C’EST MAINTENANT !
– Pourquoi s’opposer au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ?
– Qui sont les opposants au projet d’aéroport et comment sont-ils organisés ?
– Quelles sont les perspectives juridiques et politiques ?
– Comment NDDL est-il devenu l’emblème du combat contre les grands projets inutiles et imposés ?
Le lundi 23 juin, à partir de 19h
À l’école Arago, 30 boulevard Arago, 75013 Paris (métro Gobelins ou Glacière)
Initiative soutenue par : Les Alternatifs 5e-13e, Alternative Libertaire Paris Sud, Consom’Solidaire, EELV 13e, Ensemble 5e-13e, NPA 13e, Parti de Gauche 5e-6e-7e et Parti de Gauche 13e, Union Locale Solidaires 5e-13e, et de nombreus-e-s autres habitant-e-s mobilisé-e-s.
Parisien-ne-s, la lutte contre le projet d’aéroport de NDDL vous concerne !
1- Tous les 10 ans en France, l’équivalent de la surface d’un département de terres agricoles disparaît, grignoté par le béton. À Notre-Dame-des-Landes, la construction de l’aéroport détruirait une zone humide exceptionnelle par sa biodiversité. Mais en Île-de-France aussi, des projets nuisibles, comme celui du triangle de Gonesse, menacent des terres nourricières.
2- Le refus d’un projet archaïque
La construction d’un second aéroport à Nantes a été mise à l’étude dans les années 1970, alors que l’on pariait sur l’établissement de liaisons aériennes Paris-Nantes tous les quarts d’heure. L’urgence écologique signe aujourd’hui l’obsolescence d’un tel projet. Un réaménagement de l’actuel aéroport de Nantes suffirait largement à faire face à l’augmentation du trafic aérien, pour peu qu’elle se produise réellement dans les prochaines années.
3- Le rejet d’un investissement coûteux et inutile à la collectivité
Confié à la société Vinci, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes devrait être financé par des fonds publics conséquents (au moins 250 millions d’euros), au détriment d’autres services publics. Les profits de la société Vinci Airports seraient garantis par les contribuables. Les habitant-es de Loire-Atlantique bénéficieraient peu des emplois (temporaires et probablement sous-traités) créés par le chantier, et verraient leurs emplois actuels déplacés, dégradés ou détruits.
4- Une lutte permanente et nationale
Certains médias de masse qualifient les « zadistes » de marginaux. Or ces militant-e-s sont en réalité des opposants politiques et des paysan-ne-s locaux, qui continuent à cultiver les terres et font légitimement valoir le droit des habitant-e-s à se prononcer sur l’aménagement de leur territoire. La stigmatisation et la répression dont ils ont été victimes, notamment lors des manifestations nantaises des 22 février et du 17 mars derniers, sont indignes d’une société démocratique et montrent la fébrilité et l’inquiétude du pouvoir face à un désaveu profond de la population et de l’opinion.
NOTRE-DAME-DES-LANDES 2014
L’ABANDON, C’EST MAINTENANT !
Participez au rassemblement festif
Les samedi 5 et dimanche 6 juillet 2014
Sur les terres de Bellevue à Notre-Dame-des-Landes
Renseignements sur www.acipa-ndl.fr
Soutien du Parti de Gauche 13e à la grève des cheminots
SNCF : TOUS USAGERS
DES SERVICES PUBLICS !
Une réforme du système ferroviaire est en cours. Elle ne touche pas seulement les cheminots, mais aussi nous tous, usagers-ères de la SNCF. Comme usagers-ères, nous le constatons clairement : depuis 20 ans, les réformes successives n’ont fait qu’aggraver nos conditions de transport. Le manque de régularité des trains, la suppression de ligne, les temps de trajet, les travaux à rattraper, etc. : les problèmes s’accentuent. Les différents gouvernement ont augmenté les dettes de la SNCF et veulent les faire payer à nous, usagers-ères, et aux cheminots. Ils ont découpé la SNCF en deux entreprises, qu’ils veulent maintenant découper en 3 entreprises… pour, selon eux, simplifier le système !
Des réformes qui aggravent la situation de la SNCF. La preuve.
- Sécurité : Avant 1997 : La SNCF assurait la maintenance et l’entretien du réseau./ Après : la SNCF a multiplié la sous-traitance et dégradé la sécurité des trains. La catastrophe dramatique de Brétigny démontre le danger de ces réformes pour notre sécurité dans les trains
- La mobilité partout en France : Avant : la SNCF, au nom du service public, doit assurer l’accès de tous à l’ensemble du territoire Après : avec la réforme et la privatisation, seules les lignes rentables seront conservées. C’est tout l’aménagement du territoire qui est menacé !
- Prix : Avec les réformes successives, et le nouveau projet de loi, le gouvernement prévoit la création d’entreprises, qui auront pour but la rentabilité. Les prix, qui ont déjà largement augmenté depuis la séparation en deux entreprises, vont encore croître. Nous serons directement pénalisés par ce coût supplémentaire des transports !
- Achat des billetsAvant : les guichets SNCF étaient présents dans toutes les gares.
Après : La SNCF a décidé de séparer les gares banlieue ou TER des gares grandes lignes. Parce que cela ne suffisait pas, les logiciels ne sont pas compatibles. Il est impossible de délivrer un billet grande ligne d’un terminal TER ou banlieue ! Et le projet de loi prévoit d’accentuer cette séparation.
Nous, usagers-ères, avons besoin de pouvoir nous déplacer dans de bonnes conditions. Nous voulons que le chemin de fer soit développé, pour des raisons sociales et écologiques. Nous voulons un vrai service public ferroviaire, avec des moyens en personnel et en matériel à la hauteur, pas des entreprises qui agissent uniquement en fonction des profits ou des actionnaires. Nous refusons la logique libérale qui attaque les services publics (SNCF, santé, poste, éducation, énergie, culture…). C’est pour cela que nous soutenons cette grève et demandons au gouvernement de retirer le projet, de relancer de vraies négociations et de répondre rapidement aux demandes d’un véritable transport public de qualité. - Collectif d’usagers-ères de la SNCF solidaires de la grève – A diffuser largement autour de vous.
En liaison avec les syndicats CGT-Rail et SUD-Rail d’Austerlitz.