Scandale Volkswagen : pour sauver le climat, sortons du libéralisme !

Le constructeur automobile Volkswagen vient d’admettre que 11 millions de ses véhicules diesel, ou de voitures produites par ses filiales (Seat, Porsche…), étaient équipés d’un logiciel de trucage, qui permet de contourner les tests anti-pollution.
Emblème du prétendu « miracle économique allemand », le groupe Volkswagen montre le vrai visage du système capitaliste : pour augmenter leurs profits, les grands groupes n’hésitent pas à se mettre hors-la-loi, et à enfreindre les rares règlementations qui tentent de limiter le réchauffement climatique et de protéger la santé publique.
Et pour ajouter au scandale, le PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, qui a couvert ces fraudes criminelles, pourrait quitter le groupe avec un bonus de 28 millions d’euros, soit… plus de 2000 années de SMIC !
Stop à l’impunité des capitalistes ! A la veille de la Cop 21, il est temps d’identifier clairement les principaux responsables du dérèglement climatique : les multinationales du pétrole, de l’automobile et de l’électronique qui poussent au gaspillage de l’énergie et des ressources pour engraisser leurs actionnaires. Il est inquiétant que certaines d’entre elles, comme BNP Paribas (premier financeur français des énergies fossiles), fassent partie des sponsors de la conférence climat.
Militants du 13e arrondissement, nous avons symboliquement choisi le garage Volkswagen de l’avenue d’Italie pour
– Rappeler que les habitants du 13e ont toujours subi dans leur chair la violence des grands groupes automobiles : aujourd’hui, en souffrant des conséquences de la pollution ; mais aussi jadis, lorsque les ouvriers de l’usine Panhard-et-Levassor ont lutté (notamment pendant la première guerre mondiale et dans les années 1930) pour obtenir de meilleures conditions de travail et un salaire moins misérable.
– Exiger que les pouvoirs publics prennent enfin des mesures face aux problèmes de santé publique posés par la pollution automobile : le gouvernement doit d’urgence cesser de remplacer les trains régionaux par les bus polluants chers à Emmanuel Macron, et étendre la gratuité des transports en commun, tout en systématisant la circulation alternée en cas de pics de pollution…
– Demander que le gouvernement cesse de subventionner, à coups notamment de crédits d’impôts, les grands groupes pollueurs, et soutienne les secteurs respectueux de l’environnement (transports non-polluants, énergies renouvelables) et des droits des salarié-e-s.
Si vous voulez comme nous une rupture avec le capitalisme et aller vers une société écosocialiste, rejoignez le Parti de Gauche 13e !
Une vidéo de notre action est visible ici : https://www.facebook.com/132113773506661/videos/1018109918240371/?fref=nfvw

Fête du 4 août 2015 place de la Commune de Paris : l’album photo !

Etaient au programme : des interventions politiques sur la Grèce (par JJ Boislaroussie), la situation des migrants du campement d’Austerlitz (par Ibrahim), le changement climatique (par Nicole d’Attac), le 4 août 1789 (par Alexandre), et des concerts live.
Au menu : du couscous berbère et des salades à base de légumes de récup’ !
Merci à tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cette édition, encore plus réussie que la première !

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Comité Paris 13e : bilan de l’année 2014-2015

Lors de son Assemblée générale de rentrée du 10 septembre 2015, le comité 13e du Parti de Gauche a renouvelé son bureau. En guise de bilan, le bureau sortant vous propose de visionner cette vidéo, qui évoque les actions de l’année :
https://www.youtube.com/watch?v=PeCexTO6X4s&feature=youtu.be

Bravo au nouveau bureau, et à tous les militants du 13e arrondissement pour leur belle énergie !

Septembre 2015

Quais de Seine à Austerlitz, quartiers nord de Paris Solidarité avec les réfugiés !

Depuis plus de 18 mois, des réfugiés, soudanais et érythréens notamment, ont établi un campement quai d’Austerlitz, et y vivent dans des conditions scandaleusement précaires (humidité, manque de nourriture et de soins…). La Préfecture et la mairie de Paris refusent de leur procurer les commodités les plus élémentaires et de leur assurer une aide juridique pour leurs démarches de demande d’asile. Le groupe d’extrême-droite « Bloc identitaire » a récemment profité de leur vulnérabilité en les brutalisant sur leur campement : jets de pétards, intimidations, slogans xénophobes.

Accueillir : un acte de bon sens
Du fait des famines, des guerres et des dictatures qui sévissent dans leur pays, les migrants n’ont pas eu d’autre choix que d’en partir, souvent sur des embarcations de fortune et en risquant leur vie. La politique étrangère française, qui a, par des interventions militaires controversées (en Libye notamment), participé à désorganiser certains pays d’Afrique, n’a pas peu contribué à cette situation. Il est donc absurde de répondre par la répression et la fermeture des frontières à des migrations qui continueront inévitablement de se produire tant que l’existence sera aussi difficile dans les pays d’origine des migrants.

Non-respect du droit au « pays des droits de l’homme »
La France doit donc accepter ces arrivées et respecter la loi qui garantit un hébergement et des conditions de vie décentes aux demandeurs d’asile. Selon la directive 2013/33/UE du Parlement et du Conseil européen du 26 juin 2013, l’Etat a charge de prévoir un accès effectif aux conditions matérielles d’accueil pour les demandeurs d’asile.
La récente évacuation du campement de La Chapelle, le 2 juin dernier, a contrevenu à ces exigences élémentaires : marquée par des violences policières à la Halle Pajol, elle a consisté à disperser les réfugiés aux quatre coins de l’Île-de-France, en ne proposant qu’à une partie des migrants des solutions d’hébergement ponctuelles et inadaptées à leurs besoins : rester groupés, et à proximité des lieux dans lesquels ils peuvent recevoir du soutien et poursuivre leurs démarches de demande d’asile. Certains migrants se sont retrouvés à la rue le soir-même et la répression policière s’est poursuivie les jours suivants à l’église saint-Bernard, à la Halle Pajol, à la caserne de Château-Landon, au jardin d’Eole. Les migrants du camp de La Chapelle sont désormais de retour à la Halle Pajol. L’opération communication du gouvernement Valls est terminée…
Les comités 13e et 5-6-7 du Parti de Gauche sont partie prenante du dispositif militant mis en place par les associations et les riverains pour venir en aide aux migrants, et vous invitent à venir nombreux aux permanences de solidarité organisées tous les jours entre 18h et 20h en bas de la Cité de la mode (34 quai d’Austerlitz) pour soutenir les migrants par des dons (denrées non périssables, chaussures, produits d’hygiène, vêtements, livres) et des cours d’initiation au français.

Contre le repli identitaire, la fraternité
Nous demandons que l’État et la Ville de Paris trouvent dans les plus brefs délais des solutions d’hébergement garantissant aux réfugiés des conditions de vie décentes, et ouvrent des espaces d’accueil collectifs permettant aux réfugiés d’être accompagnés dans leurs démarches. En 1979, la France avait accueilli 128 531 réfugiés cambodgiens, laotiens et vietnamiens, signe de sa capacité à aider « des hommes en danger de mort » (Jean-Paul Sartre).
Nous nous opposons avec la plus grande fermeté aux politiques et discours belliqueux et xénophobes du gouvernement Valls. En se vantant d’opérer plus de reconduites à la frontière que ne le faisait Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, ancien ministre de l’Intérieur, trahit l’héritage des Lumières et les principes humanistes qui étaient notamment inscrits dans la Constitution de 1793 et celle de 1946 :
« Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; – Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année – Y vit de son travail – Ou acquiert une propriété – Ou épouse une Française – Ou adopte un enfant – Ou nourrit un vieillard ; – Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l’humanité – Est admis à l’exercice des Droits de citoyen français. » (Constitution du 24 juin 1793, article 4)

« Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République » (Constitution du 27 octobre 1946, Préambule).

Pour suivre la situation des migrants, une page facebook, « Solidarité avec les migrants d’Austerlitz », a été créée.
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