Disco-soupe populaire le 7 février 2015 place d’Italie

Disco-soupe populaire projet 1CONTRE LA MISERE, SOLIDARITE POPULAIRE

Des familles dorment dans la rue dans Paris et dans le 13e. Des citoyens, qui travaillent pour la plupart, n’ont pas de quoi se loger ; il y a des queues pour aller prendre un repas aux Restos du Cœur ou auprès d’autres associations de solidarité.
Nous avons voulu montrer que nous pouvons agir concrètement contre la misère, en distribuant des
repas gratuits. Nous défendons l’idée que ce type de distributions ne soit pas être le fait des seules initiatives individuelles ou d’associations caritatives. La solidarité, la lutte contre la misère, sont des affaires politiques.
La Ville de Paris a les moyens de nourrir et de loger les plus pauvres, en augmentant les places dans les centres d’hébergement, en préservant les budgets sociaux. Les politiciens en place ou qui veulent les remplacer n’agissent pas vraiment contre la misère. Ils ne font que défendre les intérêts des privilés, pour qui un bon travailleur est corvéable à merci, menacé du chômage et de vivre dans la rue.

CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE, REDISTRIBUTION

Chaque jour, chaque supermarché gâche en France 20 kilos de produits alimentaires, en les détruisant parce qu’ils ont atteint leur date limite de consommation. Chaque année, nous jetons en France en moyenne 7 kg de déchets alimentaires non consommés encore emballés d’après les statistiques officielles. L’agriculture actuelle gaspille, selon les Nations Unies, jusqu’à 50 % de la production alimentaire entre le champ et l’assiette.

Nous avons voulu montrer que l’on peut faire autrement. Nous avons récupéré auprès des commerçants du marché du vendredi boulevard Blanqui des fruits et des légumes qui pouvaient être jetés car non commercialisables le lendemain. Nous les avons triés, lavés, épluchés et nous en avons fait des soupes de légumes et de fruits gratuites pour le samedi. Il est possible évidemment de faire mieux en exigeant, par exemple par une loi, que les supermarchés donnent les produits atteignant leur limites de consommation aux associations de solidarité.

CONTRE LA MALBOUFFE, DEFENDONS NOTRE SANTE

Les « restaurants rapides », comme ceux présents sur la place d’Italie, notamment à enseignes des USA, ont un effet négatif prouvé pour la santé : obésité, hypertension artérielle, diabète, cancers. Aux USA, 1 personne sur 4 est obèse. 30% de la population souffre d’obésité en Europe. Et il y a un lien direct entre l’obésité et la présence des fast-foods. Les sandwichs que proposent ces types de « restaurants » sont beaucoup trop riches en sucres et en graisses, contiennent des conservateurs et des produits chimiques néfastes pour la santé dans la durée. L’agro-business, pour nous habituer à manger sa bouffe insipide, met même des sucres ou des graisses supplémentaires pour nous conditionner à aimer ses produits, tout en polluant l’environnement avec ses engrais et ses pesticides.

Pour notre santé et celle de nos enfants nous pouvons agir, en favorisant les marchés et les produits de proximité ; en achetant des produits biologiques et frais, notamment dans les coopératives bio ; en cuisinant chez nous bio si possible, frais et bon au maximum. (Mais le changement de nos conduites individuelles de consommateurs ne sont pas toujours possibles – beaucoup n’ont pas d’autre choix que de manger du poulet de batterie bon marché – et quand il l’est, il n’est pas suffisant. Il faut hisser nos exigences et nos ambitions à un niveau politique) en exigeant des élus ces produits bio et frais dans les cantines scolaires et d’entreprises. Et le problème doit être pris à la racine : c’est la logique du « toujours plus de profit » qui pousse les entreprises capitalistes à plumer les consommateurs en leur faisant payer de la camelote cent fois plus chère que le prix de revient au détriment de leur santé . Il ne faut pas laisser les entreprises faire ce qu’elles veulent. Il faut exiger plus de régulation de la production agro-industrielle, des normes de qualité revues à la hausse, des normes contre la souffrance animale, des politiques qui favorisent l’installation de paysans qui travaillent autrement, hors des schémas industriels classiques de l’agro-busimess.

POUR UNE ALTERNATIVE
RASSEMBLANT LA GAUCHE POPULAIRE ET LES ECOLOGISTES

Il faut s’attaquer à tous les lobbies des grandes surfaces, de la malbouffe, de l’agro-business qui polluent notre planète, gaspillent les produits alimentaires en nous nourrissant mal, pour augmenter leurs profits. Le pouvoir en place se couche devant eux. Le banquier Macron, qui a déclaré qu’il avait gagné 110 000 euros de revenus par mois à la banque Rothschild, avant de devenir ministre des finances, veut aider les grandes surfaces à vendre encore plus leurs produits en ouvrant le dimanche, au détriment de la vie des salariés du commerce. Le gouvernement Valls n’a pas hésité à tuer en octobre dernier, à coups de grenades offensives, un jeune de 21 ans, Rémi Fraisse, pour défendre les gros agriculteurs du Tarn qui veulent pomper l’eau de la région de Sivens et bétonner encore plus de terres, à une époque où l’équivalent d’un stade de foot disparaît toutes les trois minutes : des terres souvent excellentes et fertiles disparaissent sans cesse sous le béton.

Il est temps de dire « stop ! » et d’organiser une alternative populaire, regroupant, à gauche, tous ceux qui s’opposent à la politique d’austérité pour les salariés et de cadeaux pour les grands patrons.
Cela passe en France par une vaste alliance politique, comme cela a réussi à Grenoble, des partis et des citoyens de la gauche populaire et écologiste. En Grèce, la gauche radicale, avec Syriza, vient d’arriver au gouvernement en gagnant les élections. En Espagne, la gauche anti-austérité, a mis, le 31 janvier, des dizaines de milliers de militants dans la rue à Madrid, avec le nouveau parti « Podemos » (« Nous pouvons »). Nous pouvons nous aussi, en France, comme eux, avec tous les citoyens et les associations concernées, avancer contre la misère, le gaspillage, la malbouffe et gagner contre l’austérité.

Parti de Gauche Paris 13e
Ensemble ! Paris 13e
(Mouvement politique pour une alternative solidaire et écologiste)
avec logo de chaque organisation)
avec la présence d’ATTAC et de CONSOM’SOLIDAIRE

Fête citoyenne pour la 6e République

Le Parti de Gauche 13e vous convie à la fête citoyenne qu’il organise l’après-midi du 6 décembre ! Rendez-vous à partir de 13h avenue Bédier (métro Porte d’Ivry). Au programme : des débats, des jeux, et de la musique !

 

fête

Fête pour la 6ème République le 8 novembre Place Verlaine

Le Parti de gauche du 13ème arrondissement a le plaisir de vous inviter à une fête le 8 novembre de 16h-23h sur la Place Verlaine Paris 75013.

Nous aurons le plaisir de partager des moments conviviaux, de chanter avec la chorale Chant de l’Ut, et de danser en fin de soirée. Nous voterons pour savoir si nous sommes pour la révocabilité des élus. Cette fête sera également l’occasion de rappeler au gouvernement que non seulement il n’applique pas le projet pour lequel il a été élu, mais surtout de discuter de quelle société nous voulons construire pour l’après François Hollande.

N’hésitez pas à vous inscrire sur l’événement Facebook.

Fête pour la 6ème République

En espérant vous y voir nombreuses et nombreux,

Hugo et Alice,

Co-secrétaires du PG13

6e République : dans le 13e, c’est l’heure des initiatives ! (Blog de Jean-Luc Mélenchon)

Je vais évoquer à présent des initiatives que prennent mes amis du Parti de Gauche. Je veux d’ailleurs commencer par les remercier. Car pour eux c’est une situation un peu inconfortable. On leur demande à la fois de se mettre en mouvement mais sans s’approprier le mouvement. Je sais que beaucoup ont peur de faire une erreur et balancent entre leur envie d’agir et les précautions à prendre. Je donne un exemple ici qui m’a été transmis par mes camarades du 13ème arrondissement dans Paris :

6ème république

« Libérer la parole et les énergies, tel est le cœur du projet de la 6ème République afin que chacun s’empare de la vie publique ». Dans cet esprit, nos amis ont décidé d’aller à la rencontre des habitant-e-s du 13ème pour leur demander : « Si vous aviez le pouvoir, qu’est-ce que vous feriez ? » Partir du quotidien pour proposer des réformes concrètes, des réformes utiles : personne n’est mieux placé que nous-mêmes pour savoir ce qui est bon pour nous. Définir ce qu’on ferait au pouvoir, c’est dire quels droits sont en jeux. Une fois par semaine, ces militants vont à la rencontre des habitants chez eux, discutent, échangent et partagent. « Au fil des discussions, dit leur compte rendu, les propositions s’affinent, s’affutent. Elles sont finalement posées sur le papier pour devenir des affiches ». Celles-ci sont ensuite collées dans la bonne humeur et l’humour. Parlant des gens qui se croisent sans se connaître ni se parler, mes amis expliquent : « Si nous partageons nos idées, nous sortons de l’isolement, nous sommes en mesures de décider de ce que nous voulons pour nous-mêmes ». Ce travail se donne une ligne d’horizon. « Toutes ces rencontres et échanges déboucheront sur une fête dans le 13ème arrondissement le samedi 6 décembre. Rien n’est plus subversif que des hommes et des femmes qui échangent joyeusement pour imaginer un monde plus juste ».

Pour lire l’ensemble de la note :

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/10/24/et-maintenant-action/#more-21007

Libérer la parole et les énergies des habitants du 13ème pour la 6ème République

 

Dans le 13ème arrondissement, les rues affichent haut et fort ce que les habitants pensent et veulent.

Vite la 6ème République!!!

6ème république

La 6ème en marche et en collage dans le 13ème arrondissement!!!

Assemblée générale 15 octobre 2014

Ce mercredi 15 octobre, le Parti de Gauche 13e tiendra son Assemblée Générale. Après le point politique, nous échangerons avec Raquel Garrido, secrétaire nationale du Parti de Gauche, sur le thème de la VIe République.

Retour sur la projection-débat « Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes »

Lundi 6 octobre, dans le cadre de l’Université Rouge et Verte, nous avons eu le plaisir d’organiser avec Ensemble 5e-13e au Cinéma La Clef une projection-débat autour du Film « pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? », en présence notamment de la réalisatrice Véronique Kleiner. Merci à la centaine de personnes présentes d’avoir activement participé au débat qui a suivi la projection, et un merci particulier à Delphine Beauvois, responsable de la commission féminisme du PG, qui a animé la discussion.

Chacun a pu constater au travers des expériences partagées après le film que derrière la question apparemment anodine de la taille se cache un accès sexué et discriminant à la nourriture : les femmes sont plus petites car elles ont subi et subissent encore des discriminations. Les hommes sont plus grands car ils sont privilégiés. Ce film est à mettre entre toutes les mains. Il questionne nos habitudes les plus ancrées.

Pour convaincre de regarder ce film, voici le récit d’un des moments forts du documentaire : la sociologue Françoise l’Héritier explique qu’elle avait observé que dans une tribu africaine, lorsque les enfants pleurent parce qu’ils ont soif, les mères donnent immédiatement de l’eau aux garçons tandis qu’elles laissent pleurer les petites filles. Interrogées sur cette différence de traitements, les mères répondent que si l’on ne donne pas de l’eau aux petits garçons, ils deviennent rouges de colère. Elles ajoutent qu’une femme n’est jamais satisfaite au cours de sa vie et doit donc apprendre à supporter la frustration. Dès le plus jeune âge, les garçons seraient donc habitués à ce que le monde réponde à leurs désirs, tandis que les petites filles apprennent à se contrôler. Inculquer la domination commence tôt.

Si vous pensez que de telles différences n’existent pas en France au XXIème siècle, allez voir le film, vous pourriez être surpris-e-s !

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Projection-débat féministe le lundi 6 oct. : « Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes? »

Le Parti de Gauche 13e et Ensemble 5e-13e vous invitent à une projection-débat féministe ce lundi 6 octobre à 20h 30 au cinéma La Clef, autour du film « Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes« , en présence de la réalisatrice, Véronique Kleiner, et de chercheurs du Musée de l’Homme.  Venez nombreux, et n’hésitez pas à en parler autour de vous !

Tarif des places : 6, 50 euros sur place; 5 euros en prévente auprès des militants du Parti de Gauche et d’Ensemble.
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