Merci Patron, le PS et son mâitre

 Commentaire du tract diffusé par le PS 13e dimanche 13 mars 2016

Loi travail :
Prendre le temps de la concertation pour trouver le juste équilibre entre plus de sécurité pour les employés, plus d’embauches pour les entreprises et plus de négociations sociales

commentaire : depuis 2012, le PS a pris tout le temps pour détruire 1 millions d’emplois et déjà pas mal de protections des salariés (lois Macron, Rebsamen …)

Le chômage de masse mine notre pays depuis 40 ans. Il désespère tant de nos concitoyens, pèse sur l’avenir de nos enfants. Il divise notre pays entre ceux qui ont la chance d’avoir un emploi et les autres, qui n’entrent qu’avec difficulté dans le monde du travail ou sont frappés par un chômage de longue durée.

Commentaire : Le chômage n’est pas une catastrophe naturelle ! Pas un mot sur ‘l’austérité imposée par les traités européens, et l’envolée des profits et dividendes qui minent notre pays encore plus profondément depuis 40 ans … Diviser entre le « chanceux » de l’emploi et les autres est immonde : seuls les capitalistes sont les « chanceux » de l’histoire.

C’est la jeunesse qui a le plus à gagner de cette loi car elle est la première victime du système actuel : précarité et CDD à répétition

Commentaire : La jeunesse est justement l’une des premières victimes de cette loi, avec tous les salariés de PME et TPE ainsi que les femmes , qui vont savourer les délices des « accords d’entreprise » inférieurs à la loi.

Plus de liberté et plus de protection pour les salariés

L’avancée sociale majeure du projet, c’est le Compte Personnel d’Activité (CPA). Il permet de sécuriser les parcours professionnels. Les droits sociaux seront désormais attachés à la personne . Quels que soient les changements d’emploi ou de statut, le CPA suit la personne et elle conserve et cumule ainsi ses droits. Il intégrera :
le compte  personnel de formation
le compte pénibilité
les congés divers
l’épargne salariale
Pour le salariés et aussi pour le chef d’entreprise, l’artisan, le créateur, un portail universel des droits sociaux permettra l’accès de chacun à cette information en temps réel.

Commentaire ;
Ce qui paraît « intéressant » c’est que ce CPA annonce une plus grande précarisation encore de tous les salariés …

Le texte réaffirme ensuite les droits fondamentaux :
les 35 heures : la durée légale du travail n’est pas remise en cause
La médecine du travail est réformée pour un suivi médical plus effectif
un contrat à durée indéterminé (CDI) reste la forme normale du contrat de travail
Un droit à la déconnexion est crée pour que le numérique ne soit pas facteur de souffrance au travail et qu’il puisse y avoir une vraie coupure en fin de journée .

Commentaire :
On attend le comble de l’hypocrisie :
les fameux « accords d’entreprise » et les « référendums » organisés par des syndicats minoritaires permettront de travailler « 39 heures payé 35 » dès qu’un chantage à l’emploi sera fait.- et aussi de réduire jusqu’à 10% la prime pour heure supplémentaire
La possibilité de faire « choisir » la rémunération au « forfait jour » sous peine de licenciement fait sauter toute référence à la durée du travail journalier, les cadres qui y sont déjà soumis en connaissent les inconvénients ! …
– la visite médicale d’embauche est réduite à une « information » du salarié . L’allongement de la durée journalière du travail (jusque 60 h par semaine!!) sera cause de maladies et d’accidents plus nombreux, ainsi que la suppression des 11 heures de repos entre 2 jours de travail.
le CDI restera « normal » pour une minorité , un « noyau dur » souvent contraint au « forfait jour » esclavagisant.
Le « droit à deconnexion » est assorti d’un élargissement des possibilités « d’astreinte », de temps de disponibilité hors temps de travail, non considéré comme heures de travail .. où est le progrès ?

Donner des marges de souplesse aux entreprises pout favoriser l’embauche

Les TPE et les PME hésitent souvent à embaucher en CDI de peur des conséquences d’une éventuelles rupture de contrat si la situation économique se retournait. Quand elles embauchent , elles ne le font qu’en recourant aux CDD et à l’intérim, qui représentent aujourd’hui 90% des embauches.

Commentaire :
Constat en apparence réaliste, qui reflète les difficultés de PME face à l’austérité, mais les grandes entreprises abusent aussi des intérimaires .. pour empêcher la syndicalisation ! (voir Peugeot, La Poste, EDF ou Renault!)
Depuis 35 ans, le MEDEF chante cette chanson de la « souplesse » qui manquerait pour embaucher .. et malgré les 90% d’embauches en CDD-intérim , le chômage ne cesse d’augmenter !!

Permettre par le dialogue social de mieux adapter la mise en œuvre des 35 heures
moduler le temps de travail sur l’année
prévoir ponctuellement des durées de travail jusqu’à 46 h hebdomadaires
porter ponctuellement la durée du travail maximal de 10 à 12 h.

Commentaire :
C’est un tract écrit pour le MEDEF ! Et bien en-dessous de la réalité du projet El Khomri
le calcul des heures supplémentaires pourrait être étalé sur 3 ans au lieu de 1 : adieu aux bonifications car il y aura bien sur 3 ans un moment de creux d’activité.
Le temps de travail hebdomadaire pourra être porté à 46h pendant 16 semaines (4 mois) au lieu de 12 (3 mois) et même à 60 h par semaine « en cas de circonstances exceptionnelles et pour la durée de celles-ci’ »  Même pour les apprentis (moins de 18 ans), le projet permet de les faire travailler
40 h ..
En période de chômage , organiser cet allongement de la durée est anti-économique, destructeur pour la santé des salariés, mais bien profitable.

Ces souplesses seront permises uniquement par accord d’entreprise, en cas de difficulté particulières ou d’activités exceptionnelle. A défaut d’accord, il n’y aura aucun changement pour les salariés.

Commentaire : De multiples exemples comme Swatch montrent comment les « difficultés particulières » sont en fait la volonté de délocaliser dans des pays à main d’oeuvre moins chère, donc l’accord est le résultat d’un chantage, car « à défaut d’accord » l’entreprise ferme simplement.

Faire confiance et faciliter le dialogue social
La négociation collective est mise au cœur de la démarche.
les accords majoritaires sont généralisés : les syndicats signataires devront représenter 50% des salariés.
Référendum d’entreprise : si 30% des syndicats le demande, et que la moitié des salariés votent pour, alors l’accord d’entreprise s’applique. Les salariés pourront donc être directement consultés afin de valider l’accord. C’est une évolution majeure qui permettra que les accords s’appliquent sur des consensus très larges.
Augmentation de 20% des heures de délégation pour les délégués syndicaux
Commentaire :
Malgré l’appel du pied à la bonne volonté syndicale, le référendum d’entreprise, toujours assorti de menaces claires en cas de refus, est une attaque en règle contre le syndicalisme, que les patrons continuent de rêver d’extirper de leurs entreprises (voir le nombre de syndicalistes licenciés abusivement).
Surtout : Cet accord obtenu par référendum pourra être inférieur à la loi !
Sans la force solidaire du syndicat chaque salarié est démuni face à la puissance de l’entreprise : en consultant individuellement les salariés, la soumission est plus facile à obtenir.
Si un salarié n’accepte pas le verdict du référendum d’entreprise, il sera licencié non pour motif économique, mais pour « motif personnel » ce qui ne donne pas du tout les mêmes droits . .

Entendre les inquiétudes , prendre le temps de la concertation

Beaucoup de français expriment des inquiétudes sincères et légitimes face à certaines dispositions qu’ils considèrent comme trop favorables aux employeurs.
Le gouvernement doit entendre ce message ainsi que les revendications constructives des partenaires sociaux.

Commentaire : on croyait que le Parti Socialiste était au gouvernement ?? ou alors c’est le MEDEF qui a écrit le projet ?

Le Parti socialiste demande des améliorations sur 3 points notamment :
la barémisation des indemnités prudhommales doit être revue afin de mettre en place non seulement des plafonds mais aussi un plancher qui assurera un minimum au salarié en cas de licenciement abusif. Les plafonds actuels mériteraient également d’être relevés de manière à dissuader des employeurs d’avoir des comportements inacceptables

Commentaire : c’est là un détail du projet, mais révélateur car ce sont les salariés de PME/TPE qui vont le plus souvent aux prudhommes – dont les effectifs ont déjà été sabrés par Macron,qui rêve d’en supprimer les juges élus par les salariés . Payer 3 mois de salaire pour un licenciement abusif d’un smicard, c’était cadeau, faisons un geste de charité …

La réforme du licenciement économique : le texte clarifie les conditions du licenciement pour motif économique , en fixant dans la loi des critères qui ont déjà été reconnus par le juge. Certains critères doivent être mieux définis pour éviter les abus.

Commentaire : le licenciement économique n’a jamais été aussi facile, les motifs nouveaux « mutations technologiques » ou « sauvegarde de la compétitivité de l’entreprise » vont permettre encore de les faciliter.
La « sauvegarde » réelle la plus courante, c’est celle des profits et des dividendes des actionnaires.

Renforcer le CPA en accentuant l’effort sur les publics les plus en difficulté sur le marché du travail (chômeurs, jeunes entrants..) . Il serait par exemple utile d’attribuer d’emblée au CPA de ceux qui sont peu qualifiés une dotation d’heures de formation utilisable à tout moment.

Commentaire :
Le petit sussucre pour faire passer l’amère pilule … et l’insinuation que la destruction de tous les droits des salariés pourrait profiter aux « exclus ».

Conclusion :
Ce tract , monument d’hypocrisie, omet l’essentiel de la loi El Khomri-MEDEF, l’inversion des priorités entre la loi et les accords négociés.
Avant : aucun accord négocié ne pouvait aboutir à des dispositions inférieures à la loi, car la loi s’applique à tous et protège les plus faibles.
Après : un accord d’entreprise, négocié sous la menace, notamment dans les PME sans syndicat fort et isolées, pourra aboutir à des dispositions inférieures à la loi – et donc illégales en soi.
Et pour bien enfoncer le clou, le PS veut faire faire diminuer les indemnités de chômage …
C’est la destruction du Code du Travail dans son principe, le retour au 19e siècle et au patron
dictant sa loi au salarié isolé et totalement à sa merci.

C’est le résultat de l’aplatissement des pseudo « socialistes » devant le patronat le plus rétrograde des grandes entreprises, qui dépouillent autant les salariés que les PME ou les « autoentrepreneurs » livrés à leur pouvoir.
Le Code du Travail c’est aussi une règle du jeu qui limite la concurrence sauvage que peuvent se faire entre elles les entreprises, à tel point que le nombre de morts et de mutilés au travail avant 1906 avait contraint l’armée à tirer la sonnette d’alarme car elle risquait de manquer de conscrits !
Les jeunes manifestants qui écrivent « SEPARATION DU MEDEF ET DE L’ETAT » ont tout compris, ce tract qui prétend « entendre les inquiétudes » montre la déchéance de ces valets, chantres de l’austérité, de la casse des services publics, du « tout pour la finance ».
« LE FEUILLETON EL KHOMRI : PLUS MOCHE LA VIE ! »
« LA VALLS A 3 TEMPS : A DROITE, A DROITE, A DROITE ! »

 

A lire également les éclairages de Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle, sur le site de La France Insoumise: http://www.jlm2017.fr/loi_el_khomri_loi_pour_pourrir_la_vie

Disco-soupe populaire le 7 février 2015 place d’Italie

Disco-soupe populaire projet 1CONTRE LA MISERE, SOLIDARITE POPULAIRE

Des familles dorment dans la rue dans Paris et dans le 13e. Des citoyens, qui travaillent pour la plupart, n’ont pas de quoi se loger ; il y a des queues pour aller prendre un repas aux Restos du Cœur ou auprès d’autres associations de solidarité.
Nous avons voulu montrer que nous pouvons agir concrètement contre la misère, en distribuant des
repas gratuits. Nous défendons l’idée que ce type de distributions ne soit pas être le fait des seules initiatives individuelles ou d’associations caritatives. La solidarité, la lutte contre la misère, sont des affaires politiques.
La Ville de Paris a les moyens de nourrir et de loger les plus pauvres, en augmentant les places dans les centres d’hébergement, en préservant les budgets sociaux. Les politiciens en place ou qui veulent les remplacer n’agissent pas vraiment contre la misère. Ils ne font que défendre les intérêts des privilés, pour qui un bon travailleur est corvéable à merci, menacé du chômage et de vivre dans la rue.

CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE, REDISTRIBUTION

Chaque jour, chaque supermarché gâche en France 20 kilos de produits alimentaires, en les détruisant parce qu’ils ont atteint leur date limite de consommation. Chaque année, nous jetons en France en moyenne 7 kg de déchets alimentaires non consommés encore emballés d’après les statistiques officielles. L’agriculture actuelle gaspille, selon les Nations Unies, jusqu’à 50 % de la production alimentaire entre le champ et l’assiette.

Nous avons voulu montrer que l’on peut faire autrement. Nous avons récupéré auprès des commerçants du marché du vendredi boulevard Blanqui des fruits et des légumes qui pouvaient être jetés car non commercialisables le lendemain. Nous les avons triés, lavés, épluchés et nous en avons fait des soupes de légumes et de fruits gratuites pour le samedi. Il est possible évidemment de faire mieux en exigeant, par exemple par une loi, que les supermarchés donnent les produits atteignant leur limites de consommation aux associations de solidarité.

CONTRE LA MALBOUFFE, DEFENDONS NOTRE SANTE

Les « restaurants rapides », comme ceux présents sur la place d’Italie, notamment à enseignes des USA, ont un effet négatif prouvé pour la santé : obésité, hypertension artérielle, diabète, cancers. Aux USA, 1 personne sur 4 est obèse. 30% de la population souffre d’obésité en Europe. Et il y a un lien direct entre l’obésité et la présence des fast-foods. Les sandwichs que proposent ces types de « restaurants » sont beaucoup trop riches en sucres et en graisses, contiennent des conservateurs et des produits chimiques néfastes pour la santé dans la durée. L’agro-business, pour nous habituer à manger sa bouffe insipide, met même des sucres ou des graisses supplémentaires pour nous conditionner à aimer ses produits, tout en polluant l’environnement avec ses engrais et ses pesticides.

Pour notre santé et celle de nos enfants nous pouvons agir, en favorisant les marchés et les produits de proximité ; en achetant des produits biologiques et frais, notamment dans les coopératives bio ; en cuisinant chez nous bio si possible, frais et bon au maximum. (Mais le changement de nos conduites individuelles de consommateurs ne sont pas toujours possibles – beaucoup n’ont pas d’autre choix que de manger du poulet de batterie bon marché – et quand il l’est, il n’est pas suffisant. Il faut hisser nos exigences et nos ambitions à un niveau politique) en exigeant des élus ces produits bio et frais dans les cantines scolaires et d’entreprises. Et le problème doit être pris à la racine : c’est la logique du « toujours plus de profit » qui pousse les entreprises capitalistes à plumer les consommateurs en leur faisant payer de la camelote cent fois plus chère que le prix de revient au détriment de leur santé . Il ne faut pas laisser les entreprises faire ce qu’elles veulent. Il faut exiger plus de régulation de la production agro-industrielle, des normes de qualité revues à la hausse, des normes contre la souffrance animale, des politiques qui favorisent l’installation de paysans qui travaillent autrement, hors des schémas industriels classiques de l’agro-busimess.

POUR UNE ALTERNATIVE
RASSEMBLANT LA GAUCHE POPULAIRE ET LES ECOLOGISTES

Il faut s’attaquer à tous les lobbies des grandes surfaces, de la malbouffe, de l’agro-business qui polluent notre planète, gaspillent les produits alimentaires en nous nourrissant mal, pour augmenter leurs profits. Le pouvoir en place se couche devant eux. Le banquier Macron, qui a déclaré qu’il avait gagné 110 000 euros de revenus par mois à la banque Rothschild, avant de devenir ministre des finances, veut aider les grandes surfaces à vendre encore plus leurs produits en ouvrant le dimanche, au détriment de la vie des salariés du commerce. Le gouvernement Valls n’a pas hésité à tuer en octobre dernier, à coups de grenades offensives, un jeune de 21 ans, Rémi Fraisse, pour défendre les gros agriculteurs du Tarn qui veulent pomper l’eau de la région de Sivens et bétonner encore plus de terres, à une époque où l’équivalent d’un stade de foot disparaît toutes les trois minutes : des terres souvent excellentes et fertiles disparaissent sans cesse sous le béton.

Il est temps de dire « stop ! » et d’organiser une alternative populaire, regroupant, à gauche, tous ceux qui s’opposent à la politique d’austérité pour les salariés et de cadeaux pour les grands patrons.
Cela passe en France par une vaste alliance politique, comme cela a réussi à Grenoble, des partis et des citoyens de la gauche populaire et écologiste. En Grèce, la gauche radicale, avec Syriza, vient d’arriver au gouvernement en gagnant les élections. En Espagne, la gauche anti-austérité, a mis, le 31 janvier, des dizaines de milliers de militants dans la rue à Madrid, avec le nouveau parti « Podemos » (« Nous pouvons »). Nous pouvons nous aussi, en France, comme eux, avec tous les citoyens et les associations concernées, avancer contre la misère, le gaspillage, la malbouffe et gagner contre l’austérité.

Parti de Gauche Paris 13e
Ensemble ! Paris 13e
(Mouvement politique pour une alternative solidaire et écologiste)
avec logo de chaque organisation)
avec la présence d’ATTAC et de CONSOM’SOLIDAIRE

SIVENS, NOTRE DAME DES LANDES ET AUTRES GRANDS PROJETS INUTILES ET IMPOSÉS LA FRACTURE DÉMOCRATIQUE

Vendredi 23 janvier 2015,
à partir de 19h

Au Café Le BALLON ROUGE
17, rue Abel GANCE PARIS 13e
(M° Quai de la Gare)

à l’invitation
du Collectif Paris 5e-13e contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Ben LEFETEY, opposant au barrage de Sivens,
et JOEL, membre du Collectif Île-de-France de soutien à NDDL,
expliqueront
– Comment des projets qui nuisent à l’environnement peuvent être imposés au mépris de la volonté des citoyens et citoyennes.
– Comment le manque de démocratie et la violence institutionnelle ont pu aboutir à la mort d’un manifestant.
– Comment les citoyen-ne-s s’organisent face aux tentatives de passage en force.
Aéroport de Notre-Dame-des-Landes, barrage de Sivens, ferme des mille vaches, Center Park de Roybon, Europa City à Gonesse, Tour Triangle à Paris…

On ne compte plus, aujourd’hui, les grands projets qui, sous prétexte de création d’emploi (en fait souvent précaires et mal payés), dégradent notre environnement, notamment en bétonnant des terres agricoles ou des zones humides, ou en créant des structures énergivores. De plus, ces projets sont soutenus par un financement public important, alors qu’ils ne profitent qu’à des entreprises privées.

Ces projets ont pour autre point commun d’être imposés, à grand renfort d’expertises douteuses, par quelques élus peu enclins à la concertation démocratique. Ainsi, les études d’impact environnemental du barrage de Sivens ont été établies par les maîtres d’ouvrage chargés de la construction du barrage ! De plus, les promoteurs de ces projets font accélérer les travaux pour créer des faits accomplis avant même la fin des procédures réglementaires et juridiques. Les opposants sont donc contraints d’adopter des formes de contestation radicales, comme la formation de « ZAD » (« zones à défendre ») pour bloquer les chantiers, stratégie qui fut couronnée de succès dans les années 1970 lors de la lutte du Larzac, par exemple.

Mais là encore, les autorités tentent de passer en force en faisant déloger manu militari les opposants (comme lors de l’ « opération César » de NDDL) ou en autorisant les forces de l’ordre à utiliser des types d’armes (flashball, grenades offensives) qui violent le droit fondamental de manifester son opinion sans être mis en danger, et alimentent un climat de panique. La mort du militant écologiste Rémi Fraisse, touché par une grenade offensive la nuit du 25 octobre dernier sur le site de Sivens, a bien montré que cette stratégie peut mener au pire, rappelant ce qui s’est passé lorsque la police avait tué un manifestant, Vital Michalon, en 1977 à Creys-Malville, dans des circonstances semblables.

En présence d’un opposant au barrage de Sivens et d’un militant engagé contre les violences policières, nous débattrons le 23 janvier prochain de l’aspect « imposé » des grands projets inutiles.

Initiative soutenue par : Les Alternatifs 5e-13e, Alternative Libertaire Paris Sud, Consom’Solidaire, EELV 13e, Ensemble 5e-13e, NPA 13e, Parti de Gauche 5e-6e-7e et Parti de Gauche 13e, Union Locale Solidaires 5e-13e, et de nombreus-e-s autres habitant-e-s mobilisé-e-s.

Assemblée Citoyenne sur la santé

Le Front de Gauche 13e (Parti de Gauche, Ensemble, PCF, Gauche Unitaire) vous invite le 9 décembre à partir de 19h une Assemblée Citoyenne sur le thème de la santé, en présence d’un médecin travaillant dans un centre de santé du 13e, en secteur 1:

Santé : d’autres politiques sont possibles !

Rendez-vous à l’école Baudricourt (rue Baudricourt, métro Olympiades)

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Fête citoyenne pour la 6e République

Le Parti de Gauche 13e vous convie à la fête citoyenne qu’il organise l’après-midi du 6 décembre ! Rendez-vous à partir de 13h avenue Bédier (métro Porte d’Ivry). Au programme : des débats, des jeux, et de la musique !

 

fête

Fête pour la 6ème République le 8 novembre Place Verlaine

Le Parti de gauche du 13ème arrondissement a le plaisir de vous inviter à une fête le 8 novembre de 16h-23h sur la Place Verlaine Paris 75013.

Nous aurons le plaisir de partager des moments conviviaux, de chanter avec la chorale Chant de l’Ut, et de danser en fin de soirée. Nous voterons pour savoir si nous sommes pour la révocabilité des élus. Cette fête sera également l’occasion de rappeler au gouvernement que non seulement il n’applique pas le projet pour lequel il a été élu, mais surtout de discuter de quelle société nous voulons construire pour l’après François Hollande.

N’hésitez pas à vous inscrire sur l’événement Facebook.

Fête pour la 6ème République

En espérant vous y voir nombreuses et nombreux,

Hugo et Alice,

Co-secrétaires du PG13

6e République : dans le 13e, c’est l’heure des initiatives ! (Blog de Jean-Luc Mélenchon)

Je vais évoquer à présent des initiatives que prennent mes amis du Parti de Gauche. Je veux d’ailleurs commencer par les remercier. Car pour eux c’est une situation un peu inconfortable. On leur demande à la fois de se mettre en mouvement mais sans s’approprier le mouvement. Je sais que beaucoup ont peur de faire une erreur et balancent entre leur envie d’agir et les précautions à prendre. Je donne un exemple ici qui m’a été transmis par mes camarades du 13ème arrondissement dans Paris :

6ème république

« Libérer la parole et les énergies, tel est le cœur du projet de la 6ème République afin que chacun s’empare de la vie publique ». Dans cet esprit, nos amis ont décidé d’aller à la rencontre des habitant-e-s du 13ème pour leur demander : « Si vous aviez le pouvoir, qu’est-ce que vous feriez ? » Partir du quotidien pour proposer des réformes concrètes, des réformes utiles : personne n’est mieux placé que nous-mêmes pour savoir ce qui est bon pour nous. Définir ce qu’on ferait au pouvoir, c’est dire quels droits sont en jeux. Une fois par semaine, ces militants vont à la rencontre des habitants chez eux, discutent, échangent et partagent. « Au fil des discussions, dit leur compte rendu, les propositions s’affinent, s’affutent. Elles sont finalement posées sur le papier pour devenir des affiches ». Celles-ci sont ensuite collées dans la bonne humeur et l’humour. Parlant des gens qui se croisent sans se connaître ni se parler, mes amis expliquent : « Si nous partageons nos idées, nous sortons de l’isolement, nous sommes en mesures de décider de ce que nous voulons pour nous-mêmes ». Ce travail se donne une ligne d’horizon. « Toutes ces rencontres et échanges déboucheront sur une fête dans le 13ème arrondissement le samedi 6 décembre. Rien n’est plus subversif que des hommes et des femmes qui échangent joyeusement pour imaginer un monde plus juste ».

Pour lire l’ensemble de la note :

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2014/10/24/et-maintenant-action/#more-21007

Libérer la parole et les énergies des habitants du 13ème pour la 6ème République

 

Dans le 13ème arrondissement, les rues affichent haut et fort ce que les habitants pensent et veulent.

Vite la 6ème République!!!

6ème république

La 6ème en marche et en collage dans le 13ème arrondissement!!!

Assemblée générale 15 octobre 2014

Ce mercredi 15 octobre, le Parti de Gauche 13e tiendra son Assemblée Générale. Après le point politique, nous échangerons avec Raquel Garrido, secrétaire nationale du Parti de Gauche, sur le thème de la VIe République.

Retour sur la projection-débat « Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes »

Lundi 6 octobre, dans le cadre de l’Université Rouge et Verte, nous avons eu le plaisir d’organiser avec Ensemble 5e-13e au Cinéma La Clef une projection-débat autour du Film « pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? », en présence notamment de la réalisatrice Véronique Kleiner. Merci à la centaine de personnes présentes d’avoir activement participé au débat qui a suivi la projection, et un merci particulier à Delphine Beauvois, responsable de la commission féminisme du PG, qui a animé la discussion.

Chacun a pu constater au travers des expériences partagées après le film que derrière la question apparemment anodine de la taille se cache un accès sexué et discriminant à la nourriture : les femmes sont plus petites car elles ont subi et subissent encore des discriminations. Les hommes sont plus grands car ils sont privilégiés. Ce film est à mettre entre toutes les mains. Il questionne nos habitudes les plus ancrées.

Pour convaincre de regarder ce film, voici le récit d’un des moments forts du documentaire : la sociologue Françoise l’Héritier explique qu’elle avait observé que dans une tribu africaine, lorsque les enfants pleurent parce qu’ils ont soif, les mères donnent immédiatement de l’eau aux garçons tandis qu’elles laissent pleurer les petites filles. Interrogées sur cette différence de traitements, les mères répondent que si l’on ne donne pas de l’eau aux petits garçons, ils deviennent rouges de colère. Elles ajoutent qu’une femme n’est jamais satisfaite au cours de sa vie et doit donc apprendre à supporter la frustration. Dès le plus jeune âge, les garçons seraient donc habitués à ce que le monde réponde à leurs désirs, tandis que les petites filles apprennent à se contrôler. Inculquer la domination commence tôt.

Si vous pensez que de telles différences n’existent pas en France au XXIème siècle, allez voir le film, vous pourriez être surpris-e-s !

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