Merci Patron, le PS et son mâitre

 Commentaire du tract diffusé par le PS 13e dimanche 13 mars 2016

Loi travail :
Prendre le temps de la concertation pour trouver le juste équilibre entre plus de sécurité pour les employés, plus d’embauches pour les entreprises et plus de négociations sociales

commentaire : depuis 2012, le PS a pris tout le temps pour détruire 1 millions d’emplois et déjà pas mal de protections des salariés (lois Macron, Rebsamen …)

Le chômage de masse mine notre pays depuis 40 ans. Il désespère tant de nos concitoyens, pèse sur l’avenir de nos enfants. Il divise notre pays entre ceux qui ont la chance d’avoir un emploi et les autres, qui n’entrent qu’avec difficulté dans le monde du travail ou sont frappés par un chômage de longue durée.

Commentaire : Le chômage n’est pas une catastrophe naturelle ! Pas un mot sur ‘l’austérité imposée par les traités européens, et l’envolée des profits et dividendes qui minent notre pays encore plus profondément depuis 40 ans … Diviser entre le « chanceux » de l’emploi et les autres est immonde : seuls les capitalistes sont les « chanceux » de l’histoire.

C’est la jeunesse qui a le plus à gagner de cette loi car elle est la première victime du système actuel : précarité et CDD à répétition

Commentaire : La jeunesse est justement l’une des premières victimes de cette loi, avec tous les salariés de PME et TPE ainsi que les femmes , qui vont savourer les délices des « accords d’entreprise » inférieurs à la loi.

Plus de liberté et plus de protection pour les salariés

L’avancée sociale majeure du projet, c’est le Compte Personnel d’Activité (CPA). Il permet de sécuriser les parcours professionnels. Les droits sociaux seront désormais attachés à la personne . Quels que soient les changements d’emploi ou de statut, le CPA suit la personne et elle conserve et cumule ainsi ses droits. Il intégrera :
le compte  personnel de formation
le compte pénibilité
les congés divers
l’épargne salariale
Pour le salariés et aussi pour le chef d’entreprise, l’artisan, le créateur, un portail universel des droits sociaux permettra l’accès de chacun à cette information en temps réel.

Commentaire ;
Ce qui paraît « intéressant » c’est que ce CPA annonce une plus grande précarisation encore de tous les salariés …

Le texte réaffirme ensuite les droits fondamentaux :
les 35 heures : la durée légale du travail n’est pas remise en cause
La médecine du travail est réformée pour un suivi médical plus effectif
un contrat à durée indéterminé (CDI) reste la forme normale du contrat de travail
Un droit à la déconnexion est crée pour que le numérique ne soit pas facteur de souffrance au travail et qu’il puisse y avoir une vraie coupure en fin de journée .

Commentaire :
On attend le comble de l’hypocrisie :
les fameux « accords d’entreprise » et les « référendums » organisés par des syndicats minoritaires permettront de travailler « 39 heures payé 35 » dès qu’un chantage à l’emploi sera fait.- et aussi de réduire jusqu’à 10% la prime pour heure supplémentaire
La possibilité de faire « choisir » la rémunération au « forfait jour » sous peine de licenciement fait sauter toute référence à la durée du travail journalier, les cadres qui y sont déjà soumis en connaissent les inconvénients ! …
– la visite médicale d’embauche est réduite à une « information » du salarié . L’allongement de la durée journalière du travail (jusque 60 h par semaine!!) sera cause de maladies et d’accidents plus nombreux, ainsi que la suppression des 11 heures de repos entre 2 jours de travail.
le CDI restera « normal » pour une minorité , un « noyau dur » souvent contraint au « forfait jour » esclavagisant.
Le « droit à deconnexion » est assorti d’un élargissement des possibilités « d’astreinte », de temps de disponibilité hors temps de travail, non considéré comme heures de travail .. où est le progrès ?

Donner des marges de souplesse aux entreprises pout favoriser l’embauche

Les TPE et les PME hésitent souvent à embaucher en CDI de peur des conséquences d’une éventuelles rupture de contrat si la situation économique se retournait. Quand elles embauchent , elles ne le font qu’en recourant aux CDD et à l’intérim, qui représentent aujourd’hui 90% des embauches.

Commentaire :
Constat en apparence réaliste, qui reflète les difficultés de PME face à l’austérité, mais les grandes entreprises abusent aussi des intérimaires .. pour empêcher la syndicalisation ! (voir Peugeot, La Poste, EDF ou Renault!)
Depuis 35 ans, le MEDEF chante cette chanson de la « souplesse » qui manquerait pour embaucher .. et malgré les 90% d’embauches en CDD-intérim , le chômage ne cesse d’augmenter !!

Permettre par le dialogue social de mieux adapter la mise en œuvre des 35 heures
moduler le temps de travail sur l’année
prévoir ponctuellement des durées de travail jusqu’à 46 h hebdomadaires
porter ponctuellement la durée du travail maximal de 10 à 12 h.

Commentaire :
C’est un tract écrit pour le MEDEF ! Et bien en-dessous de la réalité du projet El Khomri
le calcul des heures supplémentaires pourrait être étalé sur 3 ans au lieu de 1 : adieu aux bonifications car il y aura bien sur 3 ans un moment de creux d’activité.
Le temps de travail hebdomadaire pourra être porté à 46h pendant 16 semaines (4 mois) au lieu de 12 (3 mois) et même à 60 h par semaine « en cas de circonstances exceptionnelles et pour la durée de celles-ci’ »  Même pour les apprentis (moins de 18 ans), le projet permet de les faire travailler
40 h ..
En période de chômage , organiser cet allongement de la durée est anti-économique, destructeur pour la santé des salariés, mais bien profitable.

Ces souplesses seront permises uniquement par accord d’entreprise, en cas de difficulté particulières ou d’activités exceptionnelle. A défaut d’accord, il n’y aura aucun changement pour les salariés.

Commentaire : De multiples exemples comme Swatch montrent comment les « difficultés particulières » sont en fait la volonté de délocaliser dans des pays à main d’oeuvre moins chère, donc l’accord est le résultat d’un chantage, car « à défaut d’accord » l’entreprise ferme simplement.

Faire confiance et faciliter le dialogue social
La négociation collective est mise au cœur de la démarche.
les accords majoritaires sont généralisés : les syndicats signataires devront représenter 50% des salariés.
Référendum d’entreprise : si 30% des syndicats le demande, et que la moitié des salariés votent pour, alors l’accord d’entreprise s’applique. Les salariés pourront donc être directement consultés afin de valider l’accord. C’est une évolution majeure qui permettra que les accords s’appliquent sur des consensus très larges.
Augmentation de 20% des heures de délégation pour les délégués syndicaux
Commentaire :
Malgré l’appel du pied à la bonne volonté syndicale, le référendum d’entreprise, toujours assorti de menaces claires en cas de refus, est une attaque en règle contre le syndicalisme, que les patrons continuent de rêver d’extirper de leurs entreprises (voir le nombre de syndicalistes licenciés abusivement).
Surtout : Cet accord obtenu par référendum pourra être inférieur à la loi !
Sans la force solidaire du syndicat chaque salarié est démuni face à la puissance de l’entreprise : en consultant individuellement les salariés, la soumission est plus facile à obtenir.
Si un salarié n’accepte pas le verdict du référendum d’entreprise, il sera licencié non pour motif économique, mais pour « motif personnel » ce qui ne donne pas du tout les mêmes droits . .

Entendre les inquiétudes , prendre le temps de la concertation

Beaucoup de français expriment des inquiétudes sincères et légitimes face à certaines dispositions qu’ils considèrent comme trop favorables aux employeurs.
Le gouvernement doit entendre ce message ainsi que les revendications constructives des partenaires sociaux.

Commentaire : on croyait que le Parti Socialiste était au gouvernement ?? ou alors c’est le MEDEF qui a écrit le projet ?

Le Parti socialiste demande des améliorations sur 3 points notamment :
la barémisation des indemnités prudhommales doit être revue afin de mettre en place non seulement des plafonds mais aussi un plancher qui assurera un minimum au salarié en cas de licenciement abusif. Les plafonds actuels mériteraient également d’être relevés de manière à dissuader des employeurs d’avoir des comportements inacceptables

Commentaire : c’est là un détail du projet, mais révélateur car ce sont les salariés de PME/TPE qui vont le plus souvent aux prudhommes – dont les effectifs ont déjà été sabrés par Macron,qui rêve d’en supprimer les juges élus par les salariés . Payer 3 mois de salaire pour un licenciement abusif d’un smicard, c’était cadeau, faisons un geste de charité …

La réforme du licenciement économique : le texte clarifie les conditions du licenciement pour motif économique , en fixant dans la loi des critères qui ont déjà été reconnus par le juge. Certains critères doivent être mieux définis pour éviter les abus.

Commentaire : le licenciement économique n’a jamais été aussi facile, les motifs nouveaux « mutations technologiques » ou « sauvegarde de la compétitivité de l’entreprise » vont permettre encore de les faciliter.
La « sauvegarde » réelle la plus courante, c’est celle des profits et des dividendes des actionnaires.

Renforcer le CPA en accentuant l’effort sur les publics les plus en difficulté sur le marché du travail (chômeurs, jeunes entrants..) . Il serait par exemple utile d’attribuer d’emblée au CPA de ceux qui sont peu qualifiés une dotation d’heures de formation utilisable à tout moment.

Commentaire :
Le petit sussucre pour faire passer l’amère pilule … et l’insinuation que la destruction de tous les droits des salariés pourrait profiter aux « exclus ».

Conclusion :
Ce tract , monument d’hypocrisie, omet l’essentiel de la loi El Khomri-MEDEF, l’inversion des priorités entre la loi et les accords négociés.
Avant : aucun accord négocié ne pouvait aboutir à des dispositions inférieures à la loi, car la loi s’applique à tous et protège les plus faibles.
Après : un accord d’entreprise, négocié sous la menace, notamment dans les PME sans syndicat fort et isolées, pourra aboutir à des dispositions inférieures à la loi – et donc illégales en soi.
Et pour bien enfoncer le clou, le PS veut faire faire diminuer les indemnités de chômage …
C’est la destruction du Code du Travail dans son principe, le retour au 19e siècle et au patron
dictant sa loi au salarié isolé et totalement à sa merci.

C’est le résultat de l’aplatissement des pseudo « socialistes » devant le patronat le plus rétrograde des grandes entreprises, qui dépouillent autant les salariés que les PME ou les « autoentrepreneurs » livrés à leur pouvoir.
Le Code du Travail c’est aussi une règle du jeu qui limite la concurrence sauvage que peuvent se faire entre elles les entreprises, à tel point que le nombre de morts et de mutilés au travail avant 1906 avait contraint l’armée à tirer la sonnette d’alarme car elle risquait de manquer de conscrits !
Les jeunes manifestants qui écrivent « SEPARATION DU MEDEF ET DE L’ETAT » ont tout compris, ce tract qui prétend « entendre les inquiétudes » montre la déchéance de ces valets, chantres de l’austérité, de la casse des services publics, du « tout pour la finance ».
« LE FEUILLETON EL KHOMRI : PLUS MOCHE LA VIE ! »
« LA VALLS A 3 TEMPS : A DROITE, A DROITE, A DROITE ! »

 

A lire également les éclairages de Jean-Luc Mélenchon, candidat à l’élection présidentielle, sur le site de La France Insoumise: http://www.jlm2017.fr/loi_el_khomri_loi_pour_pourrir_la_vie

Scandale Volkswagen : pour sauver le climat, sortons du libéralisme !

Le constructeur automobile Volkswagen vient d’admettre que 11 millions de ses véhicules diesel, ou de voitures produites par ses filiales (Seat, Porsche…), étaient équipés d’un logiciel de trucage, qui permet de contourner les tests anti-pollution.
Emblème du prétendu « miracle économique allemand », le groupe Volkswagen montre le vrai visage du système capitaliste : pour augmenter leurs profits, les grands groupes n’hésitent pas à se mettre hors-la-loi, et à enfreindre les rares règlementations qui tentent de limiter le réchauffement climatique et de protéger la santé publique.
Et pour ajouter au scandale, le PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, qui a couvert ces fraudes criminelles, pourrait quitter le groupe avec un bonus de 28 millions d’euros, soit… plus de 2000 années de SMIC !
Stop à l’impunité des capitalistes ! A la veille de la Cop 21, il est temps d’identifier clairement les principaux responsables du dérèglement climatique : les multinationales du pétrole, de l’automobile et de l’électronique qui poussent au gaspillage de l’énergie et des ressources pour engraisser leurs actionnaires. Il est inquiétant que certaines d’entre elles, comme BNP Paribas (premier financeur français des énergies fossiles), fassent partie des sponsors de la conférence climat.
Militants du 13e arrondissement, nous avons symboliquement choisi le garage Volkswagen de l’avenue d’Italie pour
– Rappeler que les habitants du 13e ont toujours subi dans leur chair la violence des grands groupes automobiles : aujourd’hui, en souffrant des conséquences de la pollution ; mais aussi jadis, lorsque les ouvriers de l’usine Panhard-et-Levassor ont lutté (notamment pendant la première guerre mondiale et dans les années 1930) pour obtenir de meilleures conditions de travail et un salaire moins misérable.
– Exiger que les pouvoirs publics prennent enfin des mesures face aux problèmes de santé publique posés par la pollution automobile : le gouvernement doit d’urgence cesser de remplacer les trains régionaux par les bus polluants chers à Emmanuel Macron, et étendre la gratuité des transports en commun, tout en systématisant la circulation alternée en cas de pics de pollution…
– Demander que le gouvernement cesse de subventionner, à coups notamment de crédits d’impôts, les grands groupes pollueurs, et soutienne les secteurs respectueux de l’environnement (transports non-polluants, énergies renouvelables) et des droits des salarié-e-s.
Si vous voulez comme nous une rupture avec le capitalisme et aller vers une société écosocialiste, rejoignez le Parti de Gauche 13e !
Une vidéo de notre action est visible ici : https://www.facebook.com/132113773506661/videos/1018109918240371/?fref=nfvw

Fête du 4 août 2015 place de la Commune de Paris : l’album photo !

Etaient au programme : des interventions politiques sur la Grèce (par JJ Boislaroussie), la situation des migrants du campement d’Austerlitz (par Ibrahim), le changement climatique (par Nicole d’Attac), le 4 août 1789 (par Alexandre), et des concerts live.
Au menu : du couscous berbère et des salades à base de légumes de récup’ !
Merci à tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cette édition, encore plus réussie que la première !

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Comité Paris 13e : bilan de l’année 2014-2015

Lors de son Assemblée générale de rentrée du 10 septembre 2015, le comité 13e du Parti de Gauche a renouvelé son bureau. En guise de bilan, le bureau sortant vous propose de visionner cette vidéo, qui évoque les actions de l’année :
https://www.youtube.com/watch?v=PeCexTO6X4s&feature=youtu.be

Bravo au nouveau bureau, et à tous les militants du 13e arrondissement pour leur belle énergie !

Quais de Seine à Austerlitz, quartiers nord de Paris Solidarité avec les réfugiés !

Depuis plus de 18 mois, des réfugiés, soudanais et érythréens notamment, ont établi un campement quai d’Austerlitz, et y vivent dans des conditions scandaleusement précaires (humidité, manque de nourriture et de soins…). La Préfecture et la mairie de Paris refusent de leur procurer les commodités les plus élémentaires et de leur assurer une aide juridique pour leurs démarches de demande d’asile. Le groupe d’extrême-droite « Bloc identitaire » a récemment profité de leur vulnérabilité en les brutalisant sur leur campement : jets de pétards, intimidations, slogans xénophobes.

Accueillir : un acte de bon sens
Du fait des famines, des guerres et des dictatures qui sévissent dans leur pays, les migrants n’ont pas eu d’autre choix que d’en partir, souvent sur des embarcations de fortune et en risquant leur vie. La politique étrangère française, qui a, par des interventions militaires controversées (en Libye notamment), participé à désorganiser certains pays d’Afrique, n’a pas peu contribué à cette situation. Il est donc absurde de répondre par la répression et la fermeture des frontières à des migrations qui continueront inévitablement de se produire tant que l’existence sera aussi difficile dans les pays d’origine des migrants.

Non-respect du droit au « pays des droits de l’homme »
La France doit donc accepter ces arrivées et respecter la loi qui garantit un hébergement et des conditions de vie décentes aux demandeurs d’asile. Selon la directive 2013/33/UE du Parlement et du Conseil européen du 26 juin 2013, l’Etat a charge de prévoir un accès effectif aux conditions matérielles d’accueil pour les demandeurs d’asile.
La récente évacuation du campement de La Chapelle, le 2 juin dernier, a contrevenu à ces exigences élémentaires : marquée par des violences policières à la Halle Pajol, elle a consisté à disperser les réfugiés aux quatre coins de l’Île-de-France, en ne proposant qu’à une partie des migrants des solutions d’hébergement ponctuelles et inadaptées à leurs besoins : rester groupés, et à proximité des lieux dans lesquels ils peuvent recevoir du soutien et poursuivre leurs démarches de demande d’asile. Certains migrants se sont retrouvés à la rue le soir-même et la répression policière s’est poursuivie les jours suivants à l’église saint-Bernard, à la Halle Pajol, à la caserne de Château-Landon, au jardin d’Eole. Les migrants du camp de La Chapelle sont désormais de retour à la Halle Pajol. L’opération communication du gouvernement Valls est terminée…
Les comités 13e et 5-6-7 du Parti de Gauche sont partie prenante du dispositif militant mis en place par les associations et les riverains pour venir en aide aux migrants, et vous invitent à venir nombreux aux permanences de solidarité organisées tous les jours entre 18h et 20h en bas de la Cité de la mode (34 quai d’Austerlitz) pour soutenir les migrants par des dons (denrées non périssables, chaussures, produits d’hygiène, vêtements, livres) et des cours d’initiation au français.

Contre le repli identitaire, la fraternité
Nous demandons que l’État et la Ville de Paris trouvent dans les plus brefs délais des solutions d’hébergement garantissant aux réfugiés des conditions de vie décentes, et ouvrent des espaces d’accueil collectifs permettant aux réfugiés d’être accompagnés dans leurs démarches. En 1979, la France avait accueilli 128 531 réfugiés cambodgiens, laotiens et vietnamiens, signe de sa capacité à aider « des hommes en danger de mort » (Jean-Paul Sartre).
Nous nous opposons avec la plus grande fermeté aux politiques et discours belliqueux et xénophobes du gouvernement Valls. En se vantant d’opérer plus de reconduites à la frontière que ne le faisait Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, ancien ministre de l’Intérieur, trahit l’héritage des Lumières et les principes humanistes qui étaient notamment inscrits dans la Constitution de 1793 et celle de 1946 :
« Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis ; – Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année – Y vit de son travail – Ou acquiert une propriété – Ou épouse une Française – Ou adopte un enfant – Ou nourrit un vieillard ; – Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l’humanité – Est admis à l’exercice des Droits de citoyen français. » (Constitution du 24 juin 1793, article 4)

« Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République » (Constitution du 27 octobre 1946, Préambule).

Pour suivre la situation des migrants, une page facebook, « Solidarité avec les migrants d’Austerlitz », a été créée.
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Soupe du 1er mai !

Le Parti de Gauche 5e-6e-7e et le Parti de Gauche 13e vous invitent à partager une
Soupe du Premier mai
Place d’Italie (sortie Vincent Auriol) à 19h
En France, les inégalités ont fortement augmenté au cours des dix dernières années : le chômage de masse et la stagnation du salaire minimum accroissent la misère, tandis que, sous prétexte de « crise », les gros actionnaires, à force de cadeaux fiscaux soupe (comme le Crédit d’impôt compétitivité emploi mis en place par François Hollande) et d’évasion fiscale (80 milliards par an), sont toujours plus riches.
L’un des symptômes de cette situation est le creusement des inégalités alimentaires: pour les familles les plus défavorisées, financer des repas équilibrés est devenu mission impossible. Certains groupes de restauration rapide, par ailleurs gros fraudeurs fiscaux, en profitent pour vendre des repas à bas prix, dont ils tirent un profit maximal du fait de la précarité de leurs salarié-e-s et de la piètre qualité des ingrédients utilisés. Cette situation pose de vrais problèmes de santé publique. Aussi le Parti de Gauche propose-t-il différentes mesures pour réduire les inégalités et rompre avec le productivisme et la malbouffe :
– Augmentation du salaire minimal, encadrement des hautes rémunérations, lutte efficace contre la fraude fiscale.
– Soutien à l’agriculture paysanne respectueuse de l’environnement, rupture avec le modèle de l’agro-business qui soutient l’artificialisation des terres (par exemple la construction du barrage de Sivens) et s’avère néfaste pour notre santé, notamment par l’utilisation massive de pesticides et d’OGM.
– Suspension des traités de libre-échange, existants ou à venir (comme le TAFTA) qui alignent à la baisse les normes environnementales et sociales, et rallongent les circuits de production.
– Développement, dans les villes, de halles alimentaires en circuits courts, permettant aux consommateurs d’acheter directement leurs produits auprès des paysans locaux, pour être moins dépendants de la grande distribution, dont les grosses marges pèsent à la fois sur les consommateurs et les producteurs.
Les plats seront essentiellement faits à base d’ingrédients de récupération. Nous avons ainsi voulu montrer symboliquement l’importance de la lutte contre le gaspillage, et de la promotion des circuits courts.

Le Parti de Gauche 13e soutient la grève à Radio France !

En ce début avril 2015, le Parti de Gauche 13e distribue un tract pour la défense d’un service public de radio-télévision de qualité, en soutien au mouvement de grève qui dure depuis 15 jours à Radio France. tract soutien du PG au mouvement

Marine Le Pen prise aux mots, décryptage du nouveau discours frontiste

Rencontre-débat avec la chercheuse Cécile ALDUY, autour de son livre « Marine Le Pen prise aux mots, décryptage du nouveau discours frontiste », qui vient de paraître.
Le débat aura lieu le 7 mars 2015 à 19h 30 à la librairie « Les Oiseaux rares » (1 rue Vulpian, métro Corvisart ou Place d’Italie)
Le livre analyse, grâce aux outils de la linguistique, 500 discours de Marine le Pen, pour définir les caractéristiques du « nouveau discours frontiste », et nous aider à mieux le combattre.
La présentation sera suivie d’un pot et d’une dédicace. alduy

Disco-soupe populaire le 7 février 2015 place d’Italie

Disco-soupe populaire projet 1CONTRE LA MISERE, SOLIDARITE POPULAIRE

Des familles dorment dans la rue dans Paris et dans le 13e. Des citoyens, qui travaillent pour la plupart, n’ont pas de quoi se loger ; il y a des queues pour aller prendre un repas aux Restos du Cœur ou auprès d’autres associations de solidarité.
Nous avons voulu montrer que nous pouvons agir concrètement contre la misère, en distribuant des
repas gratuits. Nous défendons l’idée que ce type de distributions ne soit pas être le fait des seules initiatives individuelles ou d’associations caritatives. La solidarité, la lutte contre la misère, sont des affaires politiques.
La Ville de Paris a les moyens de nourrir et de loger les plus pauvres, en augmentant les places dans les centres d’hébergement, en préservant les budgets sociaux. Les politiciens en place ou qui veulent les remplacer n’agissent pas vraiment contre la misère. Ils ne font que défendre les intérêts des privilés, pour qui un bon travailleur est corvéable à merci, menacé du chômage et de vivre dans la rue.

CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE, REDISTRIBUTION

Chaque jour, chaque supermarché gâche en France 20 kilos de produits alimentaires, en les détruisant parce qu’ils ont atteint leur date limite de consommation. Chaque année, nous jetons en France en moyenne 7 kg de déchets alimentaires non consommés encore emballés d’après les statistiques officielles. L’agriculture actuelle gaspille, selon les Nations Unies, jusqu’à 50 % de la production alimentaire entre le champ et l’assiette.

Nous avons voulu montrer que l’on peut faire autrement. Nous avons récupéré auprès des commerçants du marché du vendredi boulevard Blanqui des fruits et des légumes qui pouvaient être jetés car non commercialisables le lendemain. Nous les avons triés, lavés, épluchés et nous en avons fait des soupes de légumes et de fruits gratuites pour le samedi. Il est possible évidemment de faire mieux en exigeant, par exemple par une loi, que les supermarchés donnent les produits atteignant leur limites de consommation aux associations de solidarité.

CONTRE LA MALBOUFFE, DEFENDONS NOTRE SANTE

Les « restaurants rapides », comme ceux présents sur la place d’Italie, notamment à enseignes des USA, ont un effet négatif prouvé pour la santé : obésité, hypertension artérielle, diabète, cancers. Aux USA, 1 personne sur 4 est obèse. 30% de la population souffre d’obésité en Europe. Et il y a un lien direct entre l’obésité et la présence des fast-foods. Les sandwichs que proposent ces types de « restaurants » sont beaucoup trop riches en sucres et en graisses, contiennent des conservateurs et des produits chimiques néfastes pour la santé dans la durée. L’agro-business, pour nous habituer à manger sa bouffe insipide, met même des sucres ou des graisses supplémentaires pour nous conditionner à aimer ses produits, tout en polluant l’environnement avec ses engrais et ses pesticides.

Pour notre santé et celle de nos enfants nous pouvons agir, en favorisant les marchés et les produits de proximité ; en achetant des produits biologiques et frais, notamment dans les coopératives bio ; en cuisinant chez nous bio si possible, frais et bon au maximum. (Mais le changement de nos conduites individuelles de consommateurs ne sont pas toujours possibles – beaucoup n’ont pas d’autre choix que de manger du poulet de batterie bon marché – et quand il l’est, il n’est pas suffisant. Il faut hisser nos exigences et nos ambitions à un niveau politique) en exigeant des élus ces produits bio et frais dans les cantines scolaires et d’entreprises. Et le problème doit être pris à la racine : c’est la logique du « toujours plus de profit » qui pousse les entreprises capitalistes à plumer les consommateurs en leur faisant payer de la camelote cent fois plus chère que le prix de revient au détriment de leur santé . Il ne faut pas laisser les entreprises faire ce qu’elles veulent. Il faut exiger plus de régulation de la production agro-industrielle, des normes de qualité revues à la hausse, des normes contre la souffrance animale, des politiques qui favorisent l’installation de paysans qui travaillent autrement, hors des schémas industriels classiques de l’agro-busimess.

POUR UNE ALTERNATIVE
RASSEMBLANT LA GAUCHE POPULAIRE ET LES ECOLOGISTES

Il faut s’attaquer à tous les lobbies des grandes surfaces, de la malbouffe, de l’agro-business qui polluent notre planète, gaspillent les produits alimentaires en nous nourrissant mal, pour augmenter leurs profits. Le pouvoir en place se couche devant eux. Le banquier Macron, qui a déclaré qu’il avait gagné 110 000 euros de revenus par mois à la banque Rothschild, avant de devenir ministre des finances, veut aider les grandes surfaces à vendre encore plus leurs produits en ouvrant le dimanche, au détriment de la vie des salariés du commerce. Le gouvernement Valls n’a pas hésité à tuer en octobre dernier, à coups de grenades offensives, un jeune de 21 ans, Rémi Fraisse, pour défendre les gros agriculteurs du Tarn qui veulent pomper l’eau de la région de Sivens et bétonner encore plus de terres, à une époque où l’équivalent d’un stade de foot disparaît toutes les trois minutes : des terres souvent excellentes et fertiles disparaissent sans cesse sous le béton.

Il est temps de dire « stop ! » et d’organiser une alternative populaire, regroupant, à gauche, tous ceux qui s’opposent à la politique d’austérité pour les salariés et de cadeaux pour les grands patrons.
Cela passe en France par une vaste alliance politique, comme cela a réussi à Grenoble, des partis et des citoyens de la gauche populaire et écologiste. En Grèce, la gauche radicale, avec Syriza, vient d’arriver au gouvernement en gagnant les élections. En Espagne, la gauche anti-austérité, a mis, le 31 janvier, des dizaines de milliers de militants dans la rue à Madrid, avec le nouveau parti « Podemos » (« Nous pouvons »). Nous pouvons nous aussi, en France, comme eux, avec tous les citoyens et les associations concernées, avancer contre la misère, le gaspillage, la malbouffe et gagner contre l’austérité.

Parti de Gauche Paris 13e
Ensemble ! Paris 13e
(Mouvement politique pour une alternative solidaire et écologiste)
avec logo de chaque organisation)
avec la présence d’ATTAC et de CONSOM’SOLIDAIRE

SIVENS, NOTRE DAME DES LANDES ET AUTRES GRANDS PROJETS INUTILES ET IMPOSÉS LA FRACTURE DÉMOCRATIQUE

Vendredi 23 janvier 2015,
à partir de 19h

Au Café Le BALLON ROUGE
17, rue Abel GANCE PARIS 13e
(M° Quai de la Gare)

à l’invitation
du Collectif Paris 5e-13e contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Ben LEFETEY, opposant au barrage de Sivens,
et JOEL, membre du Collectif Île-de-France de soutien à NDDL,
expliqueront
– Comment des projets qui nuisent à l’environnement peuvent être imposés au mépris de la volonté des citoyens et citoyennes.
– Comment le manque de démocratie et la violence institutionnelle ont pu aboutir à la mort d’un manifestant.
– Comment les citoyen-ne-s s’organisent face aux tentatives de passage en force.
Aéroport de Notre-Dame-des-Landes, barrage de Sivens, ferme des mille vaches, Center Park de Roybon, Europa City à Gonesse, Tour Triangle à Paris…

On ne compte plus, aujourd’hui, les grands projets qui, sous prétexte de création d’emploi (en fait souvent précaires et mal payés), dégradent notre environnement, notamment en bétonnant des terres agricoles ou des zones humides, ou en créant des structures énergivores. De plus, ces projets sont soutenus par un financement public important, alors qu’ils ne profitent qu’à des entreprises privées.

Ces projets ont pour autre point commun d’être imposés, à grand renfort d’expertises douteuses, par quelques élus peu enclins à la concertation démocratique. Ainsi, les études d’impact environnemental du barrage de Sivens ont été établies par les maîtres d’ouvrage chargés de la construction du barrage ! De plus, les promoteurs de ces projets font accélérer les travaux pour créer des faits accomplis avant même la fin des procédures réglementaires et juridiques. Les opposants sont donc contraints d’adopter des formes de contestation radicales, comme la formation de « ZAD » (« zones à défendre ») pour bloquer les chantiers, stratégie qui fut couronnée de succès dans les années 1970 lors de la lutte du Larzac, par exemple.

Mais là encore, les autorités tentent de passer en force en faisant déloger manu militari les opposants (comme lors de l’ « opération César » de NDDL) ou en autorisant les forces de l’ordre à utiliser des types d’armes (flashball, grenades offensives) qui violent le droit fondamental de manifester son opinion sans être mis en danger, et alimentent un climat de panique. La mort du militant écologiste Rémi Fraisse, touché par une grenade offensive la nuit du 25 octobre dernier sur le site de Sivens, a bien montré que cette stratégie peut mener au pire, rappelant ce qui s’est passé lorsque la police avait tué un manifestant, Vital Michalon, en 1977 à Creys-Malville, dans des circonstances semblables.

En présence d’un opposant au barrage de Sivens et d’un militant engagé contre les violences policières, nous débattrons le 23 janvier prochain de l’aspect « imposé » des grands projets inutiles.

Initiative soutenue par : Les Alternatifs 5e-13e, Alternative Libertaire Paris Sud, Consom’Solidaire, EELV 13e, Ensemble 5e-13e, NPA 13e, Parti de Gauche 5e-6e-7e et Parti de Gauche 13e, Union Locale Solidaires 5e-13e, et de nombreus-e-s autres habitant-e-s mobilisé-e-s.

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